Installation lumière

Orléans, 2016

OMBRES 7

Sur les sept écrans, n fois l’ombre.

La fleur est liée à  la couleur.
Ouvrir les yeux, les iris.
La quête des fleurs, je commence par l’œillet, puis viennent des mimosas, des violettes, des roses, puis des coquelicots, enfin les immortelles, Helichrysum italicum.
Les mises en scènes suivent les déplacements : le lieu, la saison, l’espace.

Depuis la lampe de poche, la découpe, le rétroprojecteur de transparents, les Leds, la vidéoprojection, une grosse palette d’outils de coloration.

Orléans, une méditation vidéo sur la chute perpétuelle des corps, des plantes, des pierres et des couleurs, la nature est création, principe de mouvement, de changement de naissance, de croissance de génération et de mort.

« Ça évolue et se recompose en permanence comme la lumière naturelle ou les végétaux ou même les « constructions » humaines… L’ombre étant le complément indispensable de la lumière. » Gunther Ludwig .

Repères :

Style géométrique. Alois Riegl. Question de style.

L’espace est divisé en points à l’infini, points invisibles. Pascal. De l’esprit géométrique et de l’Art de persuader.

Temps espace énergie. Le Monde du 13 février 2016. Les ondes gravitationnelles enfin détectées.

Les mouvements des corps célestes entraînent l’apparition variable mais prévisible de phénomènes particuliers tels que : solstices, éclipses, occultations, alignements, etc.

Dans la physique épicurienne, le clinamen est un écart, une déviation (littéralement une déclinaison) spontanée des atomes par rapport à leur chute dans le vide, qui permet aux atomes de s’entrechoquer. Cette déviation est spatialement et temporellement indéterminée et aléatoire, elle permet d’expliquer l’existence des corps et la liberté humaine dans un cadre matérialiste. De rerum natura de Lucrèce. Wikipedia.

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Un arc en ciel bandé à travers une pluie de larmes fines, presque finie.

C’est ainsi qu’on saisit le sable, qu’on est saisi et dessaisi de lui. La pupille, la petite poupée bandée, la momie ne contient que sable et sable, et grain de mica de l’iris. Le trou de l’œil est le trou d’un sablier, que le temps retourne, de temps en temps, pour faire couler le sujet dans l’objet, ou le monde dans la conscience, puis les pensées dans les choses, et ainsi de suite, sans que cela même se remarque.
Jean Luc Nancy. Le poids d’une pensée, l’approche. Editions de La Phocide.

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