Installation lumière

Arles, 2011

HELICHRYSUM
Lumières éphémères

Il y a que tout ce que j’associe à la lumière aurait à voir avec les fleurs.

Il y a longtemps, hier, aujourd’hui, demain, mettre les fleurs en scène pour commémorer le temps, le temps qui est passé, celui de l’enfance et des premiers deuils ; odeur des fleurs, des cimetières, des anniversaires, des jardins, des jeux, du souvenir et décliner les natures mortes, les grandes natures mortes lumineuses de tous ces objets d’effacement.
 Ainsi je décline à chaque mise en scène, des intentions précises ; dans les cryptoportiques, dans ce lieu magnifique et troublant du temps, et parce que les moyens de mise en œuvre se sont au fur et à mesure définies sur des moyens de plus en plus minimalistes, le soleil doré des immortelles serait plutôt une vision, un moment en suspension, proche du rêve des immortelles, des helichrysum.

On pénètrera dans ce diverticule, au bout du U, pour y trouver une installation lumière, et vidéo projection, lent mouvement des naissances et renaissances des lumières éphémères des immortelles (fleurs jamais fanées) au nom de soleil, de lustres anciens.

L’installation est constituée de 9 découpes avec gobos, leurs poids lumière n’excèdent pas la puissance proposée (vu avec le responsable technique). Ces découpes sont placées sur des totems qui ne touchent pas la structure.

Deux vidéoprojecteurs sont aussi installés sur ces poteaux. Ils projettent un film d’images d’éléments atmosphériques passant en boucle et liées aux éléments lumineux émis par les projecteurs (découpes).

Les deux extrémités sont occupées par la lumière, le « couloir » qui les relie est éclairé par une succession de Leds de couleur avec variateurs.

Texte d’Olivier DOMERG